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Le vrai visage de Mouloud Aounit.

Publié le par MDV

J'ai déjà dit, ici et ailleurs, tout le mal que je pensais du MRAP ainsi que toute la méfiance que m'inspirait cet organisme qui, sous prétexte de lutter contre le racisme, tend de plus en plus à se faire le porte-parole des islamistes.

Voici un article en date du 24 janvier 2006, rédigé par Jacqueline Rémy, journaliste à "L'Express", et qui raconte comment M. Aounit a fini par se dévoiler lui-même :

"Au moins, les choses sont claires. En réclamant la pénalisation du blasphème, comme il l'a fait le 13 janvier sur France 3, Mouloud Aounit, secrétaire général du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), a pris un tournant édifiant dans l'histoire de l'association. En entendant cet appel à la répression, par la justice, de toute critique contre Dieu ou la religion, on comprend que le Mrap s'apparente désormais moins à la lutte antiraciste qu'au combat intégriste.

Non seulement Mouloud Aounit fait mine d'oublier que la liberté de critiquer la religion est un droit fondamental en France, mais il rejoint les revendications des réseaux intégristes catholiques, sous la houlette de Bernard Antony, l'un des piliers du Front national. Qu'en penserait le noyau de militants, souvent communistes, souvent juifs, qui ont créé le Mrap en 1949 ?

Ces dernières années, malgré l'opposition d'une partie de ses militants, le mouvement a tenté de persuader l'opinion qu'il fallait se battre prioritairement contre l' «islamophobie», diabolisant au passage tous ceux qui critiquent l'islam ou les musulmans et accordant à demi-mot l'indulgence à certains errements antisémites. Puis, accueillant des associations fondamentalistes musulmanes en son sein, il a pris position contre la loi sur le voile. Si le délit de blasphème était rétabli, pourrait-on encore dénoncer les excès de la charia, les fatwas?

Mouloud Aounit a précisé plus tard qu'il ne pensait pas au blasphème religieux, mais aux atteintes «à l'intégrité de la personne». Son lapsus, si cela en est un, n'est peut-être pas innocent. Il sait que le blasphème est prohibé dans beaucoup de pays européens."

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