Les Excès du P.S.

Précédemment mis en ligne le 04.11.05 sur Messidor-T :

Le Parti socialiste, qui espère bien conforter la position de son prétendu leader, le petit Hollande, avant le Congrès prévu pour le 18 de ce mois, s'agite en tous sens. Il réclame un débat à l'Assemblée nationale au sujet des banlieues et aussi des "gestes forts" (!!!) de la part du chef de l'Etat dans le but d'apaiser la triste situation que nous connaissons actuellement.

Julien Dray, porte-parole officiel du P.S., s'emballe et ose même déclarer :

"Le président de la République aurait dû recevoir les familles. ... Quand une grenade est lancée dans une mosquée, on ne dit pas qu'on ouvre une enquête, on commence par s'excuser."

Quand on lit et quand on entend de pareilles insanités, il y a là de quoi halluciner - et de quoi renforcer les tenants du F.N.

S'excuser de quoi ? pourquoi ? au nom de qui ? de quoi ?

Les parents des ados disparus ont été reçus par le premier ministre. La mort de leurs enfants, si horrible qu'elle soit, ne justifie en rien les scènes de violence qui, depuis une semaine, illuminent toutes les nuits le ciel du 93. Et d'abord, comment se fait-il qu'ils se soient réfugiés (!!!) dans ce transformateur ? Comment se fait-il déjà que, alors qu'ils n'étaient poursuivis par personne, ils se soient trouvés sur un terrain interdit au public ? Où étaient leurs parents ? Qui sont-ils ? Pourquoi n'ont-ils pas appelé publiquement à ce que cesse une violence qui, de toutes façons, ne ramènera pas leurs enfants dans le monde des vivants ?

Comment se fait-il que, un peu partout dans la Région parisienne et dans quelques départements français (normands, par exemple), les mêmes scènes se soient déclarées ? Qui sont ces "petits groupes" si mobiles qui sèment le désarroi et la peur ? Pourquoi tant de bus incendiés (27) à Trappes - justement à Trappes ?

Ces questions-là, évidemment, M. Dray ne les pose pas. Comme il oublie le laxisme inouï dont les socialistes, quand ils étaient au pouvoir, ont fait preuve envers les avant-gardes de l'Internationale islamiste dans notre pays.

Qui, d'ailleurs, a passé ses deux mandats à favoriser le Front National ?

Un dénommé François Mitterrand - un homme dont l'orgueil et la morgue étaient tels qu'il ne se soucia même pas de laisser un dauphin digne de ce nom au parti qui l'avait pourtant amené au pouvoir, à savoir le Parti socialiste . A la place, il nous a laissé des Hollande, des Royal (qui ne s'est toujours pas retirée de la politique, malgré son annonce fracassante à la veille du "Non" final au référendum sur la constitution européenne), des Dray et aussi des Jospin (pour qui l'écrasante défaite du P.S. en 2002 n'est qu'"accidentelle".)

Quelle complaisance ! Quelle auto-satisfaction !

Et aussi quel écoeurement ! ...