Racisme de gauche n'a pas d'oreilles.

Hier, à l'Assemblée, François Grosdidier, député-maire UMP de Woippy (Moselle), voulait interpeller le garde des Sceaux sur les difficultés rencontrées par les maires lorsqu'il s'agit de déterminer si un mariage est "blanc" ou pas. Ceci, évidemment, dans la ligne de durcissement du gouvernement français sur les mariages conclus par certains candidats à l'immigration.

M. Grosdidier indique donc : "Dans ma commune, lors d'un mariage sur deux, l'hôtel de ville résonne de youyous."

Grand scandale sur les bancs de la Gauche. Les injures ("Raciste ! Fasciste !" etc ...) fusent. Mais certains font du zèle. Comme Gérard Bapt, du P.S., qui n'hésite pas à brandir une croix gammée qu'il a au préalable dessinée sur une feuille de papier. L'ineffable Maxime Gremetz, du P.C., dont on sait qu'il prêchait déjà la désobéissance civile aux jeunes des banlieues lorsqu'on parla enfin de couvre-feu, Maxime Gremetz donc quitte carrément son banc pour en découdre avec le malheureux Grosdidier. Les huissiers s'interposent.

Hélas, l'effroyable chahut a empêché tout le monde, et surtout les élus de gauche, d'entendre la suite du discours de M. Grosdidier :

«Ce sont de formidables moments de bonheur, des moments de chaleur humaine que nous partageons avec les familles..."

D'abord stupéfait par tout ce vacarme, puis indigné, M. Grosdidier empoigne alors son discours et va le remettre à des journalistes qui sont bien obligés de reconnaître sa bonne foi.

M. Grosdidier exige aussi des excuses. On ne sait pas si, dans ce cas précis, la gauche ne trouvera pas à ce terme un connotation nettement raciste ...

... mais on peut s'y attendre.