Ce soir, je suis indignée.

Je suis indignée, et c'est bien peu de l'écrire.

D'abord ceci.

Quand je pense que ce type, cet immonde individu, a pu bénéficier d'un travail en France et des avantages allant avec, je suis en rage ! Que ceux qui me trouvent raciste passent au large ! Et qu'ils pensent - s'ils sont encore capables de penser - ne serait-ce qu'un seul instant à la pauvre Djamila et à ses enfants dont j'espère très sincèrement qu'ils vont s'en sortir!

L'intégration, c'est par les femmes qu'elle s'est faite, se fait et continuera à se faire. Pourquoi ? Parce que les hommes comme Kamel, ces bêtes brutes, n'ont rien à y gagner, eux, hormis la mise à bas de leur prétendue supériorité préchée par une prétendue religion instituée sur la voix prétendue d'un dieu prétendu !

Remarquez, dans la France profonde de M. Le Pen, on n'est pas non plus en reste d'horreurs. Voyez plutôt ici.

Horrifiant, épouvantable, dégueulasse, répugnant, ignoble, infâme : Mme de Sévigné elle-même y perdrait ses adjectifs ...

Le pire là-dedans, c'est que, si le petit Nicolas est mort (au moins, il ne souffre plus, ce pauvre petit), ses parents, sa grand-mère et son oncle sont toujours en vie, eux. Pas de peine de mort de prévue pour ces meurtriers.

Meurtriers, oui ! Et avec préméditation, encore ! On peut comprendre mais non excuser un geste de violence ou une crise de folie. Mais dans le cas présent, cette violence était quotidienne et donc bel et bien pré-mé-di-tée. A croire que cela procurait aux bourreaux une forme de jouissance - la seule qu'ils pouvaient encore se procurer, peut-être ?

J'ai un petit de 7 ans qui souffre encore d'énurésie - problème assez commun chez les garçons. La seule idée qu'on puisse songer un seul instant à empêcher un enfant atteint de ce trouble de se lever pour se rendre aux toilettes et que, pour l'y contraindre, on l'attache dans son lit, ça me ...

Je ne peux pas dire ce que ça me fait parce que je serais obligée de m'auto-censurer, tant mes pensées deviennent à leur tour violentes et haineuses.

Et du remords, ces gens en ont-ils ? Hélas, non ! En tous cas, ils ne le montrent guère bien que, évidemment, nous ne puissions préjuger de leur conscience.

S'ils en ont une. Les psychopathes, paraît-il, n'en ont pas.

Ce monde, dont Nietzsche disait qu'il n'était que volonté de puissance, est avant tout un abîme de méchanceté et de stupidité dont le Créateur, s'il existe, n'a vraiment aucune raison de se glorifier.